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 Waltz Clavecin

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Waltz Clavecin
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Waltz Clavecin


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MessageSujet: Waltz Clavecin   Waltz Clavecin EmptyVen 3 Avr - 22:12

IDENTITY




Nom : Clavecin

Prénom : Waltz

Surnom : Aucun en particulier. Son nom en une unique syllabe ne lui a pas valu beaucoup de surnom en école de musique. Cependant, le sens de son patronyme et de son prénom lié à son talent de violoniste était à l'origine de qualifications amusées de «prédestiné» ou du prodige qu'il ignore particulièrement. Plus tard, les japonais ont écorché son prénom en Warutsu, ce qu'il trouve plutôt amusant, cette prononciation approximative lui donne le sourire chaque fois qu'il l'entend.

Âge : 20 ans

Date de Naissance : Les premiers jours de Novembre ne sont pas souvent bien engageants. Cependant c'est bien un 4 novembre que Waltz a vu le jour.

Nationalité : Franco - Tchèque

Niveau Social : Bourgeoisie aisée

Statut Social : Il a une petite amie française de 17 ans, au Lycée Franco-Japonais. Grands dieux, comme c'est inconvenant ! Vous l'avez bien dit, et il serait malheureux qu'elle en sache quelque chose...

Métier : Apprenti Violoniste [Client]


INSIDE OF YOU




Uke, Seme ou Ambi ? N'étant pas d'un caractère très facile, plutôt lunatique, le rôle « d'Uke » ne lui convient absolument pas. Il serait donc ce que les japonais apellent un « Seme », si il n'avait pas autant de mal à prendre des décisions claires et concises... Au bout du compte, il ne sait pas sur quel pied danser dans ses relations, et reste donc un « Ambivalent ».


Son plus grand rêve ? Il dira à la plupart des gens qui lui poseront la question qu'il rêve de devenir un violoniste connu et reconnu. Cependant, il caresse des désirs bien plus terre à terre et la plupart de ses rêves sont constitués d'envies du moment, ce peut être aller manger une glace assis sur une caisse aux halles de Tsukiji, aller voir une exposition de crevettes empaillées dans un local enfumé à l'autre bout de la ville ou danser un slow sur Jimble Bells dans les rues de Tokyo un soir plein de buée et de tremblements frileux. Comme vous l'aurez remarqué, Waltz a des tendances un peu étranges, mais c'est ce qui constitue son plus grand rêve, le rêve quotidien.

Sa plus grande peur ? Il n'a pas non plus des peurs horribles liées à un traumatisme ou à une passion profonde. La plupart de ses soucis seraient qualifiés d'assez «bas» par beaucoup. Il a peur qu'une de ses cordes ne se casse, que la foudre lui tombe dessus (oui il se prend pour un paratonnerre), que sa copine connaisse ses penchants et ses fréquentations, il a peur d'avoir en dessous de la moyenne, de perdre ses clés, de vieillir seul... En gros, les peurs et psychoses communes à beaucoup. Waltz peut paraître particulièrement roturier de part ses préoccupations mais autant ses rêves que ses peurs le régissent dans une vie paisible où son esprit libéré de toute contrainte peut s'envoler vers d'horizons plus vastes que les simples buts souvent purement matériels ou les psychoses restrictives.


Relations Familiales : Waltz n'est pas près d'être marié, n'aimant pas vraiment la perspective de devoir se lier à quelqu'un comme cela. (en fait, c'est surtout parce que « Ça vieillit beaucoup, quoi » mais il n'avouerait jamais une cause aussi triviale à sa petite amie si elle le demandait un jour en mariage...). Quant à son environnement familial... Il vit seul, mais est entouré en pensées de ses parents qui l'aiment très très fort (c'est beau l'amour parental). En effet, Waltz est fils unique et sujet de fierté et d'amour de ses parents, qui loin de le voir leur enfant comme objet, et loin de le forcer a choisir un destin qui ne lui plait pas, le guidaient avec tendresse lorsqu'il était près d'eux sur une voix sage en ne le laissant pas s'égarer. Cependant, la distance ne leur permet plus d'aiguiller leur fils comme il le conviendrait...


He loves/he hates : Il aime. Oui, c'est le genre de personne qui aime, qui désire, qui saisit sa vie, qui la mord à pleine dents. Il aime, il aime les gens, ceux qui l'entourent, la, cette foule d'anonymes qu'il aura oublié dans une seconde, soudain obnubilé par une fleur qui éclot. Il l'aime, elle aussi. Il prend une photo, il sourit. Il l'aime, cette vie, ces amours passageres ! Ah, la caresse du soleil, l'etreinte du metro, le baiser du vent ! Il les a aimé, tous, mais il dut a chacun de ses amants fausser compagnie, car la specificité de ses amours du monde, c'est quelles sont volages. Aussi fuyants qu'une belette verte rayée d'Alaska (d'ailleurs personne n'en a jamais vu), ils passent d'un sujet à un autre sans réel lien entre eux. Il aime les petits plaisirs, que ce soit plonger ses orteils dans le sable chaud ou se réveiller et se dire qu'il a encore une petite demie-heure devant lui pour ne rien faire et trainasser. Son plus certain amant est son instrument dont la simple caresse de ses lignes epurées ou de ses cordes striées le fait vibrer d'une certaine émotion. Une vibration, un son qui s'écoule dans le temps... Voilà comme il aime sa vie. Celle qui d'une force paisible s'éteint peu à peu en ne perdant pas de sa beauté mélancolique.
Cependant, si il aime ces petits riens qui font la vie, on ne peut pas en dire autant du reste du monde. Le reste du monde, il ne comprend la plupart du temps pas ce qu'il veut dire, lorsqu'il parle de la lente résonnance du son de la vie qui s'étend jusqu'à se distendre dans ses oreilles sensibles a son lent souffle qui s'éteint. Personne n'a adhéré longtemps à ses pérégrinations en son for intérieur se tradusant par des lubies stupides ou des envies saugrenues. Ah, qui pourrait aller à un concert d'experimentation acoustique en trio de triangles synthétisés pour passer à une course de cinq kilomètres dans la rue afin d'aller prier devant la légendaire statue protectrice des brosses à cheveux avant de faire le retour à cloche pied ?
Il ne deteste donc pas foncierement quelque chose en paticulier mais plutot la tendance générale humaine à ignorer ces choses merveilleuses qui composent la vie. Il se retrouve donc souvent bien seul en compagnie de ses lubies, et si il aime le monde, le monde ne le lui rend pas comme il se devrait. Snob, stupide, crevard... Il aime pourtant tant de choses, et tant de choses lui sont si douces... Mais tant que le monde lui apparait tant brodé de lumière, tout ira toujours pour le mieux, jusqu'à ce que la vibration de son coeur ne s'estompe complètement.


Signe(s) Particulier(s) ? Il porte toutes sortes de tenues extravagantes qui frolent parfois les limites du bon gout, que ce soit en terme de couleur ou de formes. Il se plait en effet à essayer de marier diverses choses qu'il trouve dans ses armoires et achète beaucoup de choses, souvent bon marché, un peu partout dès qu'il craque dessus. Vous voilà parfois accompagné d'un homme a cuissardes bleu turquoise surmontées d'un short noir rayé de jaune, le tout accompagné d'un T-shirt fuschia à grand décolleté pour femmes et d'un gilet en peau de mouton. Il aime en général beaucoup ses styles et s'adapte à tout et n'importe quoi. Bizarrement, si pas mal de ses vetements jurent atrocement avec les autres, il n'en dégage pas moins un certain charme, certainement dû à sa personnalité assez entraînante et enjouée qui fait oublier et accepter ce type décalé de la réalité, même si une fois le dos tourné, on se demande comment on a pu se laisser amuser par un uluberlu pareil.



REALITY




Nom/Pseudo : Elda
Âge : 17
Où avez-vous trouvé ce forum ? Yukihiro \o\
Quel est votre avis dessus, avez-vous des suggestions ? Joli design et niveau semblant assez bon, pas de suggestions, etant encore nouvelle =) Ambiance tres sympa, aussi \o/ !
Code réglement : Code Bon.


Dernière édition par Waltz Clavecin le Ven 3 Avr - 22:18, édité 2 fois
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Waltz Clavecin
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MessageSujet: Re: Waltz Clavecin   Waltz Clavecin EmptyVen 3 Avr - 22:13

TELL ME YOUR STORY




«Allô, Waltz? Oui... Oui, je sors du lycée la. Oh, mais t'avais dit que tu passerais me prendre, t'es pas sympaaa ! Bon je te rejoins chez toi, alors ! Ouaiiis à tout a l'heure, je prend le JR, là, à toute, bise je t'aime !»

Helen referma son portable et haussa les épaules d'un air las avant de se tourner vers ses copines. Elle soupira et fit avec un petit sourire

«Eh non, il n'a toujours pas assimilé le fait de venir me chercher...
- Pff il est trop pas romantique, ce type !
- Trop raison c'est trop pas mort de rire quoi, tu devrais casser
- Mais naaan, il est quand même un bon parti !
- Franchement, tu lui trouves quoi?
- J'avoue c'est un peu LE type à eviter, enfin il est marrant avec ses conneries mais c'est quand même le type trop pas interessant, genre on s'interesse à la migration des lamas en Caroline du Nord !
- Hm...»


Helen pencha légèrement la tête sur le coté, avant de prendre le visage de la fille amoureuse qui aime bien potiner quand même avec ses amies. Elle prit la parole, l'air un peu plus dans les nuages

« C'est vrai qu'il a des passions bizarres, je comprend pas tout ce qu'il dit parfois, surtout quand il parle de ses visites à des musées chelous. Et puis, il est juste si... vivant. Quand il parle il est passioné, quand il marche il sourit toujours, il rayonne, il croque la vie, rien que de le voir me remplit d'energie... Moi aussi j'ai envie d'etre aussi insouciante, et croiser son regard passionné lorsqu'il parle de musique me suffit à oublier ses fautes de romantisme...
- Genre l'amoureuuuuse trop mignon !
- Ouais l'amoureuse... Mais dans ton joli discours on dirait qu'il aime tout sauf toi !
- ... Ouais, parfois on dirait. Mais il peut aussi etre si enjoué avec moi... On dirait que je suis entree dans son petit monde, il n'a plus que moi qu'il apelle pour ses visites bizarres, pour entendre ses repetitions... Il commence meme à me proposer des sorties normales, c'est pour dire !»


Les amies rirent de bon coeur. Il était vrai qu'on avait peu de fois l'occasion de voir Waltz faire des sorties normales. Alors que beaucoup de gens commencaient par les sorties les plus classiques avant de faire les sorties plus extravagantes, Waltz faisait tout le contraire. Comme la plupart du temps, comme toujours, presque. Il n'était pas banal. C'était tout ce qui attirait Helen en lui, toute cette originalité, et cette vie si pleinement vécue. Elle avait tant envie de donnaitre un peu cette vivacité qui l'etreignait comme un rêve dont il ne sortirait jamais. Il était un peu le Peter Pan dont rêvent beaucoup de petites filles. Elle entra dans le metro et si ses amies durent partirent à la station de Suidobashi, elle continua jusqu'a Ichigaya où habitait Waltz. Elle aimait bien aller chez lui, ce petit quartier était si joli, avec son pont surplombant le canal, ses côtes presque raides de part et d'autre de l'artère qui longeait ce même bras d'eau. Et puis, les cerisier, les cerisiers sur la berge dont le charme ne pouvait etre conté, meme lorsque les fleurs n'étaient pas encore écloses et cette atmosphère de petit quartier comparé à la foule grouillante de Shinjuku... La jeune fille trotina le long du quartier, quitta l'artère principale pour monter vers Ichigaya. Ce qui l'étonnait toujours, c'est que Waltz etait un homme de bonne famille, il pouvait aisement se payer n'importe quel appartement. Il se contentait d'un petit appartement, certes cher vu les prix de Tokyo, qu'il partageait en colocation avec des types qui n'étaient pas souvent là, mais incomparable avec les suites luxueuses que les fils de riches pouvaient se payer. Peut-etre son caractère un peu modeste qui l'empechait d'aller frimer... Ou juste un attachement aux choses plus terrestres, aux petits immeubles de cinq étages dans lequel le soleil filtrait généreusement les soirs d'été et qui organisaient des petites fêtes entre locataires. C'était sans doute pour cela. Quelque chose plus grand l'étoufferait, l'emprisonnerait meme.

Elle entra donc sans sonner, utilisant la clé que le jeune homme lui avait donné en toute confiance. Il fallait se méfier avec lui, et faire attention à ce qu'il ne fasse pas non plus confiance aux nconnus. En effet, c'etait plutot le style à croire ce que disaient les colporteurs et les teneurs de magazins un peu louches. Elle le considerait comme un gamin un peu naif, cependant il lui semblait aussi que ce gout de l'inconnu le tentait tellement qu'il ne pouvait resister à un appel, si etrange soit-il. Elle sourit légèrement, le coeur serré de l'amour qu'elle lui portait. Quoi, elle était sa petite amie depuis déjà deux ans, c'était pas mal lorsque l'on sait que les amours d'adolescence ne sont en general pas tres longs, surtout dans ce milieu fermé où les tendresses se liaient et se deliaient. Elle commencait à connaitre le personnage qui avait toujours fui la compagnie, les hommes normaux, ou plutôt que la société fuyait. Elle se rapellait toujours du jour de leur rencontre. C'était le jour d'une fete entre les differentes écoles d'Asakusabashi, comme chaque année. Cependant, il y avait aussi quelques élèves de l'école de musique aussi. Ils donnaient un petit spectacle improvisé. La, Waltz avait empoigné le micro et declara d'une voix enjouée, en un mélange étrange de japonais et de francais, un discours à la gloire des moules d'Alaska et après avoir tournoyé sur lui-même il avait empoigné son instrument pour jouer une piquante petite démonstration. Rien que son enthousiasme m'avait charmée, et il ne lui en avait pas fallu plus pour aller le voir à la fin, lui qui restait un peu seul, a photographier les cerisiers sans fleurs. De visite en visite, d'entrevue en entrevue, elle lui avait demandé de sortir avec elle, et rien que le souvenir de ce jour suffisait à faire naitre un petit sourire sur ses levres. Elle ne savait pas si il l'aimait, lui. Ils étaient toujours ensemble et la qualifiait de "sa petite amie" mais jamais il ne l'avait embrassée, trop dans son monde pour comprendre quoi que ce soit a ceux qui sont à l'extérieur. Toutefois, il lui semblait qu'il commencait à comprendre enfin, vu qu'il venait de l'inviter la veille pour un spectacle de danse, et non pas de la danse contemporaine exclusivement sur les mains, non, un ballet de danse classique. Cela lui faisait fort plaisir, meme si elle n'y connaissait pas encore grand chose. Elle entra donc dans l'immeuble et monta au deuxième étage, avant de penetrer dans l'appartement qu'elle n'avait pas tellement eu l'occasion de voir en détail, Waltz s'empressant toujours d'aller voir ailleurs ou de l'inviter voir une pièce de théatre expérimental ou de lui proposer de passer faire un tour a l'institut franco-japonais qui n'était pas très loin.

Elle arriva, et entendit dès qu'elle rentra la mélodie de son instrument. Elle sourit. Il répétait, c'etait pour cela qu'il n'etait pas venue la chercher. Ah, lui et la musique, c'etait toujours pareil ! Elle le trouva dans le salon, devant sa partition. Elle s'adossa au montantde la porte, n'osant pas entrer, le contemplant en pleine phase avec son instrument. Waltz serrait entre ses mains son bien aime violon, et frottait ses cordes avec l'archet d'une maine experte. On sentait toute sa passion en une repetition, dès qu'il empoignait l'instrument, tout basculait, il n'était plus Waltz, il n'était qu'un violoniste de talent entièrement dévoué à son instrument. Elle regarda son petit ami jouer le morceau qui lui était si cher, qui semblait si dur et si déchirant aux oreilles comme les siennes, mais qui dès qu'il était joué par ses mains devenaient bouleversant, presque vivant. Les notes se pressaient entre les cordes et s'échappaient de son archet comme si cela avait été le cycle naturel. On ressentait bien autour de soi un hiver presque angoissant de part la mort omniprésente, mais aussi la tempête, la passion, l'hiver de Vivaldi n'était pas qu'une étendu désolée de neige, lorsqu'il la jouait. Ah Waltz, lui et sa musique... Elle devrait presque être jalouse ! Lui qui se disait etre son petit ami la trompait en ce moment même avec son violon. Il l'etreignait délicatement comme il n'avait jamais etraint sa main ou sa taille, et caressait ses cordes comme il n'avait jamais caressé sa joue. Mais pour Waltz, ce violon etait sa vie. En effet, beaucoup d'ombres regnaient encore sur la vie de Waltz. Il n'avait pas coutume de beaucoup parler de lui, mais lorsqu'elle lui avait demandé pourquoi il aimait tant le violon, il s'était empressé de répondre, avec une voix charmante. Elle se souvenait en détail de chacun de ses mots.

« Tu sais, ce violon est comme mon ame, je l'ai vu si jeune ! Il appartenait à ma famille depuis des générations, et il me semble qu'il est très précieux. Nan, ce n'est pas un Stradivarius, ca va pas, ma famille n'est pas assez riche, quand meme ! Mais ce doit etre d'une ecole semblable. Depuis tout petit, je regardais ce violon, posé dans un coin de la maison, un peu abandonné, comme un trophée de la famille. Ah, je me souviens, c'était mon grand père qui en jouait. D'ailleurs, ma grand mère se disait fascinée ! Elle disait que lorsqu'il jouait... C'était là, qu'elle vivait. Elle se sentait le violon entre ses mains, elle vibrait en meme temps que ses cordes vibraient, dans sa tête, il n'y avait plus de techniques, plus de croche, double croche blanche. Il jouait, ne faisant qu'un avec le violon, et ses auditeurs ne faisaient qu'un avec lui et la musique qu'il jouait était qalifiée de divine. On m'a raconté cela, un jour. Tout jeune. J'ai voulu un violoon. Ce que je voulais, et ce que je veux toujours aujourd'hui, ce n'est pas jouer de la musique pour le simple fait d'en jouer, c'est pour vivre, tout simplement... La mesure comme battement de coeur, la mélodie comme l'âme qui vit, et meurt le jour où la musique cesse, non malheureuse d'avoir pu passer tant de moments douloureux, lancinants, joyeux, energiques... Alors à sept ans, on m'a offert un violon, ce n'était pas celui que je voulais, mais je m'en suis contenté au conservatoire. Ce n'était guère que pour satisfaire mon petit caprice, au départ... Et l'on ne pouvait pas confier à un gamin aussi étourdi que moi un violon aussi précieux. Je me suis battu, dans ce conservatoire, pour monter dans les classes supérieures. Tout ce que je voulais, c'était avoir ce violon et pouvoir ressentir contre son bois la vie que mon grand père avait laissée derrière lui, gravée dans son instrument... Et au conservatoire, j'ai appris ce qu'était la véritable musique, en entendant d'autres que lui vivre au travers de leur instrument. Ah, j'ai connu un flutiste, sa belle alto était si belle entre ses lèvres et le son, mon dieu le son ! Ah, je m'égare un peu, peut-être. Tu sais, ma vie n'est pas palpitante. Bon okay, okaay, t'inquiètes. Alors au conservatoire, plus je continuait, plus l'on semblait m'apprecier. Je n'appreciais guere ce que je jouais, ne les comprenait pas, et l'on me nommait "snob"... Peut-etre que c'était justifié en fait, je ne suis pas très... communicatif, peut-etre. Je n'aimais pas ma musique parce qu'à travers elle je ne vivais pas. J'étais plus occupé par mes cours que par la musique, et je n'avais pas beaucoup le temps de pratiquer. D'autres me surnommaient genie. Oh, mais il faut savoir, un peu, je suis un genie, ou un snobinard qui s'y croit? Peut-etre les deux ? Je ne sais pas trop pourquoi je serais un génie, à cette époque je ne faisais que gentiment suivre ce que l'on me disait. Et l'on me pressait d'apprendre, d'apprendre, de tout ingurgiter pour le vomir entre mes cordes. Ce n'était pas agreable de devoir cracher une telle musique qui en devaient complètement absurde. Et les gens riaient, applaudissaient, etaient contents de se resultats. Je ne sais comment ils ont pu faire pour enciasser pareil tintamarre ! Je me detestais, et detestait les autres. La musique n'était plus rien, et je commençais à en être un peu dégouté. Cependant, j'ai fait une rencontre prédominante et... Ma vie a changé, un peu. Cette personne m'a redonné le goût à la musique. J'ai ressenti entre mes doigts frêles le souffle fébrile que cette personne expirait lorsqu'elle était occupée, j'ai retranscrit son mouvement de doigt compatissant et comprehensif sur ma joue lorsque je lui disais ne pas savoir jouer. Je n'avais qu'a me rapeller de cette personne pour enfin jouer correctement. La, plus que des applaudissements, ce fut une ovation qui nous attendit la soirée où l'on joua les Quatre Saisons... Ah... Les quatre saisons... C'était ses morceaux préférés. L'hiver, surtout... Mais je voulais jouer l'été, pour lui réchauffer le coeur. Mais jamais plus que cette soirée son coeur ne fut aussi froid. Et lorsque je reçus ce violon à la fin de la soirée par mes parents... Au travers de mon desespoir, j'ai entrevu le visage de la personne qui m'avait tant aidee lorsque j'ai frolé les cordes. Mon archet posé dessus... Ce n'était tout simplement qu'une symphonie dédiée à tout ce dont je rêve et à tout ce que j'aime. Ne sois donc pas jalouse, Helen, puisque c'est toi qui est près de moi lorsque je touche ce violon !»

Pourquoi l'aimait elle? Peut-etre pour ces mots là, ces mots si chaleureux qu'il était capable de pronncer dans sa folie douce. Cette personne là, dont il parlait avec tant de bonheur, elle ne sut jamais qui c'était, il ne voulut plus jamais lui en parler. Elle laissa donc les brulures du coeur du violonistes reposer en paix, pour ne jamais les reveiller, et pour qu'il montre toujours son si joli sourire. Et cette petite phrase de conclusion qui l'avait fait rougir... Il avait dit quand même tant de jolies phrases ! Elle se sentait comme dans ses bras lorsqu'elle le regardait jouer avec une telle passion... Mais là, c'était différent, c'était l'hiver de Vivaldi, c'était le morceau qu'aimait tant la personne disparue de son coeur qui semblait tant lui manquer lorsqu'il laissait l'archet le guider sur les cordes. C'était pour cette inconnue qu'il jouait, et cela faisait penser à une tromperie. Elle ne le déconcentra pas, ne faisant aucun bruit, n'osant interrompre la symbiose mélancolique. Il était si beau, lorsqu'il jouait. Certes, il avait un charisme incroyable d'apres elle, quel que soit le moment... Mais il semblait transfiguré, son instrument, sa moitié, son ame entre ses doigts, enfin réunis sur la piste de l'infini. Ses cheveux brun sombre dont les mèches les plus rebelles étaient attachées négligemment avec de fines barettes noires. Elle suivit le chemin le long de sa trachée, se promena sur ses longs doigts qui s'affairaient avec une habilité déconcertante. Il n'était pas encore complètement professionnel, elle n'attendait que de voir le résultat. Ses yeux noirs fixaient la partition, se fermant quelquefois. Il la connaissait, cette partition. Il l'avait jouée tant et tant de fois. Il s'était tant de fois dédié à la personne disparue de son coeur, éloignée de tant d'esprits.


Dernière édition par Waltz Clavecin le Ven 3 Avr - 22:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Waltz Clavecin   Waltz Clavecin EmptyVen 3 Avr - 22:14

Etait-ce pour cela qu'il avait quitté son pays pour s'installer au Japon? Il etait arrive y a cinq ans de cela, disait-il. Il avait alors seize ans, et avait integré une école de musique. Que connaissait-elle de lui? Si peu... Mais ces années semblaient pleines de rires, au vu de sa personnalité actuelle. On disait qu'il était un peu fermé jusqu'à dix huit ans, peut-être à cause du problème du langage. Maintenant, il était presque bilingue, à cotoyer presque tous les jours des Japonais... Elle elle était là depuis petite, alors elle savait bien parler cette langue, il était amusant de le voir buter et hésiter, avant de sortir un mot saugrenu et complètement hors sujet pour souligner sa propre ignorance, en gage de modestie. Ce jeune homme si enjoué, si beau... Il avait tout pour réussir, alors pourquoi ne laissait-il personne l'approcher? Les longs cils de son petit ami etreignaient ses joues, laissant ses yeux clos, ses clavicules légèrement saillantes se resseraient légèrement. Elle laissa son regard errer sur son nez un peu droit, sur son teint un peu pale, sur sa nuque un peu fatiguée. Il avait du s'exercer tout le jour. C'était le dernier morceau qu'il s'autorisait, très certainement. Lui qui semblait si faible dans son corps bien bâti ! Quoi, il faisait un metre soixante dix, son corps était fort vigoureux, sans doute bien entrainé par tout l'exercice qu'il faisait et l'energie qu'il dépensait à courir à travers la ville en recherche de toutes ses merveilles...

Il était fatigué, et il la trompait alors qu'elle était là. Helen pencha légèrement la tête sur le côté. C'était frustrant, mais elle ne pouvait pas lui faire de remarque. La musique se tarit au creux de la caisse de résonnance de l'instrument, la vie qu'il aimait tant saisir s'était tue, et les yeux dans le vide, il resta immobile jusqu'à ce que la dernière seconde, lorsque le souffle de la musique expira entièrement. Il murmura la dernière note de la composition, se trouvant être un fa, qu'il laissa filtrer au travers de son souffle presque inaudible. Un instant, Helen crut entrevoir dans les yeux de son petit ami si enjoué une once de peine. Il était comme cela à chaque fois qu'il finissait de jouer l'un de ses morceaux. Là, en contre jour, le violon à la main, les doigts qui semblait si laches qu'ils semblaient pouvoir laisser s'échapper son instrument si précieux... Là, en contre jour, les yeux dans le vague, les cheveux en bataille, lui qui avait du mal a prendre soin de lui lorsqu'il ne sortait pas. Là, en contre jour, dans la fraicheur compatissante d'un début de printemps presque morbide. Là, en contre jour, la cravate à peine attachée, dans ce début de soirée, la lumière du soleil mourant ne suffisant plus à bien éclairer la pièce... Elle s'approcha, il tourna la tête vers elle, il lui sourit. Qu'il était beau, quand il souriait, mais qu'il était triste, à ce moment là, ce sourire. S'étant déchaussée à l'exterieur, elle pensa qu'elle ne ferait pas beaucoup de bruit, mais ses chaussettes rapant le parquet était pourtant le seul son audible tant le silence embrassaient les deux êtres. Il fut le premier à rompre le silence qu'il avait lui meme crée, et sa voix grave, chaleureuse, légèrement ereintée, prononca d'un ton esquinté

« Désolé de ne pas être venu. Je suis si tête en l'air... Cela me perdra bien un jour.»

Helen sourit légèrement pour ne pas paraitre enervee. Elle avait ete un peu agacee a la sortie du lycee mais tout s'etait tu à sa vue, et à son air si désolé, semblant pour une fois si sincère, un peu plus adulte. Elle lui prit la main et dit avec un petit sourire

« Ne t'inquietes pas Waltz, je ne suis pas fachée.
- ... Si tu le dis.»


Il serra légèrement son etreinte. Il semblait tellement plus réel que toutes les autres fois... Il la laissait, peut-etre, entrer un peu dans son monde? Il ne semblait pas aussi coloré qu'elle ne le pensait. Elle se poussa sur la pointe de ses pieds et osa froler ses lèvres pour le réconforter. Il sembla hésiter, son regard s'attrista, puis redevint légèrement plus lumineux en un quart de seconde alors qu'il prit l'initiative de l'embrasser. Dans la lumière bleutée d'un morne jour mourant, ils s'etreignirent, pour la premiere fois, réellement. Helen entrait-elle dans son monde, pour une fois? Arriverait-elle à percer tous ses secrets ? Leur maladroit baiser se fit plus assurant, Waltz serra la jeune fille entre ses mains, posant son violon sur la table basse. Il avait enfin laissé son amant, momentanément... Il fallait en profiter, cette occasion ne se representerait pas de sitot. Helen égara ses mains sur son visage, les descendirent le long de son cou, coulant comme sa raison au fond des flots du désir et de l'envie inextricable de faire sien ce garçon au final toujours en cavale. Arreteras tu donc de fuir ? Car c'était bien de fuite dont il s'agissait, Helen avait au moins compris une chose. Et alors qu'elle déboutonnait la chemise de l'élu de son coeur, elle se promit de ne jamais le laisser partir d'entre ses bras, et d'enfin comprendre ce caractère qui toujours lui filait entre les doigts... Même là, ce long espace-temps où il se donna à elle, il était toujours a quelqu'un ou quelque chose d'autre qui la dépassait, et ne lui octroyait que le droit de se prêter. Elle n'y pensa qu'après coup, alors qu'encore il dormait entre ses bras tendres.

Au moins avait-elle la certitude qu'il ne lui cacherait rien du présent, si elle ne pouvait presque rien connaitre de son passé.

Lorsque l'on n'est plus attaché au monde que par un violon, on a vendu son âme au diable, et personne ne sait où iront les damnés pour égarer leur vanité...

Crois, crois, l'espoir fait vivre, Helen ~
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Hiraku Takada
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MessageSujet: Re: Waltz Clavecin   Waltz Clavecin EmptyLun 6 Avr - 13:38


    Bienvenue !

    C'est une très jolie fiche et un personnage bien sympathique Wink

    Bref, je valide, have fun !
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MessageSujet: Re: Waltz Clavecin   Waltz Clavecin Empty

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